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98 % des diplômés de l’edhec trouvent un emploi en moins de 4 mois
L’EDHEC est le premier groupe français de formation au management, avec près de 5000 étudiants inscrits lors de l’année universitaire 2006-2007. Comment cette grande école travaille-t-elle avec le monde de l’entreprise ? Eléments de réponse avec Anne Zuccarelli, directrice des Relations entreprises et Carrières pour le groupe EDHEC. L’EDHEC a-t-elle toujours eu des liens avec les entreprises ? Comment ces relations évoluent-elles ? Notre lien avec les entreprises est historique, car nous avons été créés au début du XXe siècle par des chefs d’entreprise, dans le Nord. Aujourd’hui, la présence des entreprises est de plus en plus forte et se situe sur trois niveaux différents. D’abord, les entreprises viennent sur les campus à la rencontre de nos étudiants, lors de forums, de présentations métiers, de sessions de recrutement... Ensuite, certaines sont présentes au sein même de notre pédagogie : des professionnels travaillent avec nos professeurs pour animer des cours ou décrire des cas. Enfin, certaines entreprises sponsorisent des études menées dans le cadre de nos projets de recherche. Vos étudiants vont-ils eux aussi à la rencontre des entreprises ? Bien sûr, puisqu’ils passent en général 18 mois en stage, sur une scolarité de 3 à 4 ans. En 2005, le taux de transformation de stage en emploi était de 40 %. Et même si l’étudiant n’est pas embauché dans l’entreprise où il a suivi son stage, c’est toujours une expérience qui lui permet d’enrichir son CV et d’acquérir des compétences. La présence forte des entreprises au sein de l’école donne de nombreuses occasions aux étudiants de discuter de leur projet professionnel, et de prendre des contacts. Ils se placent d’ailleurs très bien sur le marché du travail : l’an dernier, 61 % étaient placés avant même leur sortie de l’école, et 98 % l’étaient en moins de 4 mois. Peut-on se former à l’EDHEC en alternance ? Depuis janvier 2006, nous avons une filière Apprentissage Européen, basée à Paris, qui compte une cinquantaine d’étudiants. Ils sont en alternance une semaine à l’école et trois semaines en entreprise, pendant deux ans. Cette filière s’adresse aux plus matures, à ceux qui ont déjà un projet professionnel assez précis. Ils sont accueillis au sein de grandes entreprises, qui leur confient des missions évolutives, pour mieux les accompagner dans leur formation. L’EDHEC est placée 7e des meilleurs masters en management européens, selon le classement du Financial Times. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Nous sommes passés de la 12e à la 7e place... Cela renforce la réputation de l’école au niveau européen, et cela montre aussi que le système des Grandes Ecoles en France est bon. Une des grandes forces des Grandes Ecoles, c’est justement leurs relations et leur proximité avec les entreprises. Mais le système des Grandes Ecoles est aussi réputé pour son élitisme... Tentez-vous d’ouvrir le recrutement des étudiants, pour plus de diversité sociale ? Nous avons peu de leviers directs pour agir sur ce point car nos étudiants passent d’abord par le filtre de la prépa, il faudrait donc agir dès ce niveau-là. Ceci dit, nous avons créé il y a cinq ans la Fondation EDHEC, afin que tout étudiant brillant et méritant, d’où qu’il vienne, puisse accéder à l’EDHEC grâce à des bourses. Nous sommes également tuteurs de lycées dans des zones défavorisées. Cela permet de montrer à ces jeunes qu’il existe des moyens de s’en sortir. À consulter : le site de l’EDHEC www.edhec.com Source : ANPE |
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