Intérimaire, parfois de longue date, vous avez traversé comme des millions de travailleurs la crise sanitaire qui nous impacte depuis maintenant un an. Avec le recul nécessaire, revenons sur cette longue épreuve et ses conséquences difficiles. Puis détaillons les mesures qui vous concernent à présent dans votre quotidien d’intérimaire face à la Covid-19.
Durant votre période de chômage partiel, durant laquelle il est important de rappeler que vous touchez environ 84% de votre salaire net, vous avez la possibilité de cumuler chômage partiel et intérim sous certaines conditions. En effet, le contrat liant le travailleur intérimaire à l’ETT est suspendu. L’intérimaire peut donc travailler pour un autre employeur, mais pas par le biais de l’agence d’intérim avec laquelle il travaillait initialement. Si, lors de la levée des restrictions sanitaires, l’intérimaire possède deux emplois, il doit préciser par écrit lequel il souhaite conserver. Enfin, dans le cas où l’intérimaire soit en contrat de professionnalisation, il fait savoir que seules les périodes travaillées sont concernées. Les périodes de formation sont effectuées, et donc payées, normalement.
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Comment l’intérim a vécu un an de crise sanitaire
Des premiers mois difficiles
Le premier confinement s’est abattu brutalement sur le monde du travail. Alors que le gouvernement n’avait pas encore eu le temps de définir une aide financière pour les intérimaires, l’activité s’est arrêtée. Dans les faits, ce fut un véritable tsunami, et dans toutes les branches: 50% des intérimaires ont vu leurs missions de terminer ainsi, purement et simplement. 61% des heures de travail temporaire se sont envolées. Le spectre de la précarité est apparu, soulevant de grandes inquiétudes pour les travailleurs intérimaires, les agences d’intérim et les entreprises. Le bilan de l’année 2020 est lourd pour l’intérim, avec une baisse de 23,6% de l’activité totale, l’équivalent de 185000 postes à temps complet.Fin 2020, l’embellie
La reprise de l’été a permis de relancer la plupart des secteurs d’activité, et avant même l’arrivée du second confinement, les mesures gouvernementales se sont affinées, régularisées, et ont été rodées. Du coup, l’impact de ce deuxième confinement a été bien plus mesuré. La baisse d’activité n’a été »que » de l’ordre de 15% par rapport à Novembre 2019, par exemple. La reprise pour les intérimaires, depuis fin décembre, a donc été plus marquée, et la baisse d’activité s’est établie autour de 11% par rapport au mois de janvier 2020. Certains secteurs d’activité, notamment le transport (grâce au développement sans précédent du e-commerce), et bien sûr le secteur médical, se sont en outre bien maintenus, y compris en période de confinement.Vivre l’intérim en 2021
Des mesures en place bien rodées
Dès le printemps 2020, diverses mesures d’aide pour intérimaires face au coronavirus ont été prises, certaines ponctuelles, d’autres sur le long terme et encore d’actualité. Il a beaucoup été question du télétravail, encouragé et facilité dans de nombreux secteurs d’activité ou la pratique en est possible; les agences intérim comme les entreprises, prises au dépourvu lors du premier confinement, on pu depuis rendre cette pratique efficiente. Cette possibilité y est pour beaucoup dans le fait que le second confinement a fait moins de dégâts. Certaines de ces aides ont un caractère social, telles les aides alimentaires d’urgence mises en place dès Avril 2020 pour les intérimaires ayant subi une perte brutale de revenu, la gratuité de la mutuelle en période de chômage partiel puis pendant deux mois d’inactivité, et des aides plus ponctuelles pour des situations liées au logement ou à des emprunts d’urgence (automobile, électroménager…). Pour tous, les arrêts de travail pour garde d’enfants lorsque la situation l’exige, ou lorsque le travailleur est déclaré »cas contact », ont été mis en place. Enfin, de Novembre 2020 à février 2021, il a été possible d’obtenir une aide financière de l’État, sous la forme d’une prime pouvant atteindre 900€. À condition toutefois d’alterner chômage partiel et inactivité.Le chômage partiel
Le chômage partiel, c’est la mesure principale de lutte contre la précarité, toujours en vigueur. Elle intéresse particulièrement les intérimaires, et mérite qu’on s’y intéresse de près. À un moment donné de la crise, l’entreprise utilisatrice peut être amenée à ne plus autoriser le personnel à venir travailler, sans pouvoir prendre de mesures de télétravail. Intérimaire, vous ne pouvez faire grand-chose : c’est votre agence d’intérim, avertie en même temps que vous, qui vous bascule alors en chômage partiel, tout en continuant de vous payer le temps de votre mission. Une fois les restrictions levées, vous reprenez votre mission pour la durée correspondant à celle de la période de chômage partiel.Durant votre période de chômage partiel, durant laquelle il est important de rappeler que vous touchez environ 84% de votre salaire net, vous avez la possibilité de cumuler chômage partiel et intérim sous certaines conditions. En effet, le contrat liant le travailleur intérimaire à l’ETT est suspendu. L’intérimaire peut donc travailler pour un autre employeur, mais pas par le biais de l’agence d’intérim avec laquelle il travaillait initialement. Si, lors de la levée des restrictions sanitaires, l’intérimaire possède deux emplois, il doit préciser par écrit lequel il souhaite conserver. Enfin, dans le cas où l’intérimaire soit en contrat de professionnalisation, il fait savoir que seules les périodes travaillées sont concernées. Les périodes de formation sont effectuées, et donc payées, normalement.
Et si vous êtes actuellement à la recherche d’un emploi, n’hésitez pas à déposer votre CV sur 1001interims.com … de belles surprises vous attendent peut-être ! Retrouvez également les offres d’emploi créer suite au covid 19.